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29/01/2021

La réflexologie a fait un long chemin depuis 1972, époque où débuta pour moi un très long « voyage ». Je parle d’un voyage parce qu’il s’agit vraiment de cela, d’un voyage …. sans fin. A cette époque, la réflexologie n’était pas aussi connue qu’aujourd’hui. Il n’y avait aux Royaume-Unis qu’une ou deux écoles enseignant cette matière.

Les techniques enseignées étaient peu flexibles (‘cast in stone’); rien n’existait en dehors des méthodes de base de déplacement (‘walking’ ) ou de travail sur le pied. Cette pratique orthodoxe de la réflexologie a persisté sans remise en question pendant de nombreuses années. Jusqu’au jour où des personnes perspicaces ont commencé à utiliser des techniques qui ont révolutionné la façon de faire.

Les techniques de travail de base pratiquées correctement constituent, en réalité, les fondements de la thérapie.

Richesse de la réflexologie

La réflexologie, au contraire d’autres thérapies manuelles, est unique vu la complexité et la variété que chaque paire de pieds offre au thérapeute. Quelle autre région du corps pourrait bien nous permettre d’entrer en contact et d’influencer 26 os, 106 ligaments, 7000 nerfs et 2,5 millions de terminaisons nerveuses, sur une aussi petite surface?

De plus, il y a un nombre infini de variations dans les tissus du pied et dans leur sensibilité. Combinées au tempérament et donc à la vitalité spécifique de chaque personne traitée, il devient évident que nous tenons plus que simplement des pieds dans nos mains, en fait plutôt un univers de potentiel bio-électrique.

Quand on prend tous ces facteurs en considération, il nous devient facile de comprendre qu’il n’est pas possible de se limiter à un seul type de technique pour satisfaire toutes ces particularités. Nous nous devons d’être capables d’utiliser différentes approches pour nous adapter aux caractéristiques de nos “patients” .

Un peu d’histoire

Mon “voyage” m’a emmené sur une route parsemée de défis qui m’ont contraints à aller plus loin, au delà des techniques de base. Durant une grande partie de ma carrière, j’ai été invité à travailler en concertation avec le monde médical. Sans rentrer dans les détails, je dirais que certains de leurs représentants, désiraient voir si des méthodes comme l’acupuncture et la réflexologie pouvaient présenter des bienfaits prouvés cliniquement.

Cela devint pour moi un véritable challenge, en prenant conscience, que les effets de la réflexologie seraient ainsi soumis à un minutieux examen clinique.

Quand il faut affronter la réalité

C’est avec surprise et déception que je constatai une grande variation de l’efficacité auprès de différents patients, quand on utilisait uniquement les techniques de base de travail. Sur certaines personnes, à part un ressenti plaisant et relaxant, il n’y avait aucun changement physiologique détecté.

C’est au départ de ces observations que je me suis forcé à rechercher d’autres pistes de travail. J’ai remarqué que les personnes chez qui nous avions détecté un changement physiologique, étaient celles qui présentaient au toucher un “ressenti-reflex » ou une texture, détectable et conséquente.

Je notai en parallèle à ces différents ressenti-reflex, une grande variété de textures. Certaines présentaient un aspect oedémateux, d’autres granuleux et certaines étaient marquées par des rougeurs. Je découvris ainsi progressivement que chacun des différents “ressentireflex” répondait mieux à certains types de contact.

Par contre, les patients ne présentant pas de réflexes détectables montraient peu ou pas de réponse au traitement.

Ayant pris en compte ces observations, je décidai de m’orienter vers des techniques que j’avais vues être utilisées durant mes voyages en Orient. Cependant, bien qu’efficaces, elles étaient trop douloureuses pour être utilisées sur mes patients, et d’une manière générale pour les peuples occidentaux. Je surmontai ce problème en incorporant quelques-unes de ces techniques dans mes façons de faire, mais en y ajoutant mon propre support et contrôle.

Des résultats encourageants

L’effet physiologique de ces techniques dans le cadre de l’examen clinique fut immédiatement évident, et démontra l’efficacité dans certaines pathologies comme celles par exemple de nature gynécologique.

Bien que non évalué cliniquement, il fut également intéressant de noter le fait que de nombreuses femmes impliquées dans la démarche, tombèrent enceintes, alors qu’elles avaient des problèmes de fertilité.

Grâce au challenge engendré par l’investigation clinique, et grâce aux initiatives que je mis en place, je me retrouvai cheminant sur différentes pistes de développement de la réflexologie qui mettaient clairement en évidence que le toucher est réellement le facteur dominant du travail.

Durant la conférence, je me focaliserai sur le toucher, sur la méthode qui permet de détecter les perturbations et sur la façon “de les contacter”.

Liens entre les zones énergétiques

J’ai également été amené à travailler dans le cadre de blessures au niveau de la colonne vertébrale et de pathologies annexes. Cette expérience m’amena à découvrir que l’utilisation d’une thérapie combinant deux régions différentes du corps, parmi lesquelles les pieds, avaient des effets remarquables. Par exemple, en cas de tension musculaire/cervicale présente dans le cou, nous pouvons lire directement ces problèmes dans les pieds, mais également dans certaines régions de l’abdomen.

Mes connaissances dans les différentes formes de kinésithérapie, particulièrement via l’ostéopathie (“Ortho-Bionomy”), m’ont permis de mettre en place des techniques similaires à celles utilisées en reflexologie, sur ces zones et d’accroitre leur efficacité. Ces différentes méthodes seront l’objet de ce séminaire.

J’attends donc avec impatience le moment de vous rencontrer. Très cordialement Tony Porter

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